les chiffres
Pendant ce tour de Méditerrannée, nous aurons fait 3 373 milles nautiques.
consommé : 1452 l de gasoil
heures moteur : 599 h
Pendant ce tour de Méditerrannée, nous aurons fait 3 373 milles nautiques.
consommé : 1452 l de gasoil
heures moteur : 599 h
Merci pour les commentaires, c'était un levier de plus pour m'obliger à continuer ce blog.
Cela n'a pas été toujours facile. Entre accueil dans les bars ( on en a consommer de la bière,
des cafés, ouzo etc, etc), recherche de bornes WIFI dans la rue, rédaction sur le bord
d'un trottoir ou sur un muret ou comme à Ischia utilisation du PC du syndicat du tourisme.
Merci à tous pour ces encouragements.
Mais l'aventure continue, certe moins interressante. Il va falloir que je refasse une
beauté à Bon Vent. Il en a grand besoin.
A bientôt donc.
"Capitaine mon capitaine",
tel que certains se plaisent à m"appeler.
Samedi 10 septembre 07h30 : arrivée à Porquerolles avec le premier ferry de passagers. Le temps de se servir à la pompe 24h/24h, de prendre un café au bar de la place. Pas de WIFI donc pas de météo Zygrib ni de Maj blog. 9h30 nous repartons vers Port Camargue. La météo de lundi ne semble pas favorable et l’équipage décide à l’unanimité de continuer direct sur l’escale finale.
Vers le cap Sicié le vent de sud est se lève et nous espérons terminer cette odyssée à la voile jusque PC. Mais au bout de deux heures : pétole, plus une miette de vent et une houle qui s’est formée entre temps. La méditerranée est la même partout. 18 h nous laissons le phare du Planier sur tribord.
Le phare du Planier en face de Marseille.
La méditerranée est la même de l’est à l’ouest, changeante, tantôt enjôleuse tantôt bravache. Elle distille les bons moments et les fait payer par la suite. C’est ce qui s’est passé une fois de plus. Nous avons eut 2 heures de pur bonheur, et 6 h de trampolino, jusqu’à Port-Camargue . Peu de vent et une houle hachée et courte. Au moteur le voilier passe d’un bord à l’autre. A la voile, il n’avance pas assez et nous sommes comme une boule de billard.
Fin de ce voyage à 5h15 ce dimanche 11 septembre 2011, lorsque nous avons coupé le moteur au ponton .
Après ce petit arrêt à Giglio qui nous a permis de mettre les pieds sur terre, de faire le plein d’eau , de gasoil, de vérifier le niveau d’huile et d’eau du moteur, de prendre une douche sur la plage arrière et de se restaurer dans un troquet qui proposait des spécialités italiennes, nous voila reparti vers de nouvelles aventures.
13h nous passons les marques d’entrée du port, cap au 302 pour 50h de navigation. Le ciel est bleu, la mer limpide, le vent nul, Perkins est en bonne santé. Et nous nous profitons des derniers moments de liberté et de chaleur avant la grisaille de l’hiver. De quoi gonfler nos batteries pour les 6 mois à venir. Bientôt ce sera le moment de faire un pré-bilan de cette épopée, qui je le pense maintenant était assez gonflée. Mais je n’étais pas seul dans cette aventure. Mes différents équipiers Frank, Ralf (pour la navigation entre port Camargue et Athènes, Nancy (mon épouse) et Francine d’Athènes à Rhodes, Anthony (mon fils) et Sophie (sa compagne) de Rhodes à Orhanyié (Turquie), Jean-Michel de Rhodes à Léros, Daniel et Stéphane de Léros à Samos, Rémi de Samos à Patras, Alain de Samos à Port-Camargue, Ralf ( le même) de Patras à Port-Camargue, et les autres skippers et leurs équipages m’ont aidé moralement à surmonter certaines difficultés. Nous avons vu des paysages magnifiques, d’autres qui nous ont laissés indifférents, rencontrés des personnages extraordinaires, de tous horizons. Des millions de souvenirs vont habiter notre tête pendant de longues semaines, de longs mois pour certains. Chacun retiendra une partie de cette odyssée à sa façon, mais aucun ne restera indifférent aux 4 mois de notre vie qui viennent de filer comme un éclair.
Au loin nous apercevons l’île d’Elbe. Derrière nous la lune fait son apparition, le soleil commence sa lente descente vers l’ouest. Nous assistons à une féerie de lumières chaudes. Des ocres et des orangers se mélent pour former sous la voute nuageuse un dais incandescent qui irradi sur tout l’horizon.
Le phare de l’île de la Giraglia à l’extrème nord de la Corse, nous guide. Le vent est toujours absent. La lune termine, comme le soleil quelques auparavant, sa course dans la mer. Au niveau de la mer, c’est le noir total. Le ciel scintille et quelques étoiles filantes zèbrent la nuit.
7h la nuit est fini. Depuis 48h pas de nouveau souci. Pas de vent non plus. La houle rémanente des récents coups de vents de l’ouest, persiste et fait rouler Bon Vent de bord à bord. Pas génial pour se déplacer, faire la cuisine ou même se reposer.
16h 43°03,14 Nord- 007°55,13 Est, vitesse 5 Kts, cap 271°. Quelques ferries et autres paquebots croisent au loin. Nous sommes à 75 nautiques de Porquerolles. Encore une nuit en mer.
Départ de San Felice de Circeo
Reveil 6h comme promis au pompiste. La nuit fut calme est bénéfique pour le repos, mais pas pour Bon Vent. Dans la nuit on nous à piquer les trois parebattages bâbord. C’étaient ceux qu’il était le plus facile d’atteindre. Merci les italiens. Ca c’est la première merde de la journée.
Après une heure de route au cap 300°, la deuxième (caguade) s’annonce. La manette d’enclenchement du PA se casse. Donc barre bloquée. Démontage de la roue, mise en place de la barre franche de secours. On peut reprendre la route.
Démontage du pilote, (je commence à le connaitre celui-là), analyse de la panne, brain storming
de l’équipe maintenance de Bon Vent. Emergence d’une première idée. Analyse de la fabrication, des problèmes d’outillages, de matières premières.
Exploration des bas fond du voilier. Récupération d’un bout d’alu de 4mm d’épaisseur. Idées qui germent. Mise en place.
Le reste en photo.
Pièce cassée Traçage de la nouvelle pièce
Ebauche Travail à 4 mains
Mise en place Pilote en place et sa manette toute neuve.
2h après le pilote refonctionne normalement. Pour combien de temps ?????
Nous attendons avec impatience, la merde suivante.
13h à 3 Nm de la côte en face de Anzio, le vent initialement prévu entre 5 et 10kts passe au 270 pour 15 à 20 nœuds.
On fait le gros dos, on avance au moteur à petite allure. On attend la renverse de 17h qui devrait nous amener du vent de secteur sud.
18h locale (la même qu’ en France), 41° 39,004 N-012°17,919 E, pas de modifications majeures, le vent reste stable en orientation, faiblit un peu ce qui nous permet de gagner 0,4 noeuds en vitesse GPS. Nous atteignons la vitesse faramineuse de 3,8 nœuds. Ceci nous fera arriver à 22h demain à Elbe. Galère, galère…
On réfléchit à une stratégie de ravitaillement en carburant. Il faudra faire le plein de gasoil, si arrivée tard à Elbe -----> pompes fermées, -----> ravitaillement avant, ------->sur l'île de Giglio. Maintenant cela dépend de la nuit si le vent tourne et que l’on accroche une vitesse de 5kts (espoir), ce sera une autre politique …..
Autre politique a appliquée : arret à Giglio et départ pour Porquerolles
8 heures plus tard.......
Le vent de la nuit a été favorable. Arrivée à Giglio à 9heures juste après l'ouverture de la pompe gasoil,des magasins, des bars et du WIFI.
Arrivée à Giglio Entrée du port
Plage du port Le port
Le port le port
Le village fortifié. Le skipper et son équipier
Départ prévu : midi.
Suite lorsque l'on sera à Porquerolles ou ailleurs c'est à dire dans 50 heures.
Bizzzzzzzzzzzzz à mon fan club.
Nous avons décidé de prendre un repos bien mérité après cette longue traversée. Nous profiterons de la journée pour visiter Tropéa et faire un brin de bronzette sur la plage. La matinée réservée au ravitaillement , visite de la vieille ville perchée sur un promontoire. Elle domine les plages et la micro plaine au milieu de laquelle se situe le port. La ville est cernée par des collines au nord et au sud par des collines de 100m , à l’est par une crête nettement plus haute et à l’ouest par la mer. Il y règne un climat chaud et humide, protégé des vents nord. Il y trouve des cactus énormes, des bananiers, des hibiscus .
C’est une ville touristique, où des centaines de touristes déambulent dans les vieilles rues, et l’après midi vont bronzer sur les plages tenues par les plagistes et les hôtels. Il reste une part congrue pour la plage publique .
Photos rues, plages
Pendant que le chef bosse l'équipage bronze
Pour éviter de perdre du temps en navigation, nous avons décidé de voyager de nuit. Donc ce soir départ à 18h30, direction Capri à 140Nm. La météo est favorable ou du moins ne nous empêchera pas d’avancer. La lune nous salue pour la première partie de la nuit. Quelques pêcheurs et cargos nous frisent les moustaches. Perkins marche bien, la fissure de la jupe arrière est bien colmatée, la vanne WC fait son office, l’éclairage de nuit toujours opérationnel, les équipiers ont le poil doux et luisant, la truffe fraîche et légèrement humide : TOUT VA BIEN.
Dimanche 4 sept.
Matinée avec un peu de vent. Perkins toujours en route. 14 h : l’ anémomètre indique 45 Kts, puis rien que des traits. Aie, aie, aie. Panne confirmée. Après démontage des indicateurs, rien trouvé d’anormal. Il va falloir grimper au mat pour vérifier les branchements. Re-bonjour la scoumoune !!!!!!
Vu passés deux couples de dauphins. Mais ils n’étaient pas joueurs et ont continués leur chemin sans un passage sous l’étrave.
Finalement après discussion de l’équipage et comme nous avions de l’avance, on se décide pour rallier Ponza , 50 Nm plus loin.
Dans la matinée le vent se lève dans le nez soulevant une houle désordonnée. 2400 tr/mn au moulin et vitesse 3Kts. Nous décidons de faire route vers l’ile d’Ischia distante de 15 milles dans le nord est. Ce sera le port de Casamicciola. Arrivée vers midi, nous demandons le tarif nuit à la marina Laco Ameno : 70 € !!!!
Trop cher. Nous allons voir a la marina de Casamicciola à 1mille : 60€ , pas de carburant. Il faut aller à Porto D’Ischia deux mille plus loin. Nous prenons du carburant. Prix du port 10, 50 le métre par nuit. Ils sont fous ces italiens. Discussion en cours, ils veulent bien nous prendre pour 100€. C’est non . On se débrouillera.
Retour à Casamicciola où nous nous installons au port. Pendilles en place , un marino du port nous dit que c’est réservé aux gros bateaux ( 25 à 35m). Il accepte de nous laisser pour deux heures, le temps de prendre une météo par internet et de faire des courses. Hélas WIFI inconnu dans le village, il faut aller à Porto d’Ischia ( c’est une côte touristique !!). Un employé de l’agence de tourisme du village, nous prête son ordinateur pour que nous puissions télécharger les fichiers. Retour au bateau. Nous partons vers la crique de Lacco Ameno, où il y a des boules de mouillages. Nous nous amarons au milieu des autres ( surtout bateaux à moteur, un voilier). Le mouillage à l’air bon et nous décidons d’y passer la nuit. Baignades. Farniente. La soirée arrive, nous sommes seuls. Dans la nuit le vent du nord se lève et provoque une houle croisée avec la houle rémanente de l’ouest. Ca bouge un peu.
2h de mat, Alain me réveille : nous dérivons. Bon Vent à embarqué la bouée de mouillage , mais que la bouée. Nous n’étions accroché à rien. Pourtant j’avais vérifier dans l ‘après midi. Mystère !!!.
Branle bas à bord. Moteur en route et au milieu des bouées et des écueils nous sommes revenus au port de Casamiccio. Amarage au quai c’accueil. Le calme et revenu, nous pouvons terminer la nuit.
Juste après le réveil et en prévison de l’utilisation quasi-totale du moteur, je décide de faire la vidange avant de partir. Tout à été prévu par le skipper :bidon vide pour récupérer l’huile, entonnoir, réserve d’huile et chiffons. Une demi heure après : finish.
Les habitudes sont prises pour la GRANDE TRAVERSEE nous partons à 7h. Vent nul. Mer 0, L’équipage est en forme pour attaquer cette longue étape. La météo nous annonce du vent de secteur Nord-ouest à ouest en passant par le sud ouest selon les heures et les zones entre 5 et 10 Kts. C’est la Méditerranée .
Comme prévu « no wind to day, my love has gone away » dixit les Beatles. BON VENT roucoule sous la caresse de la houle résiduelle de la veille. L’équipage beaucoup moins.
Le vent est rester à l’ouest. Vie calme à bord les quarts de jour et de nuit sont distribués. Chacun vaque à ses occupations, lecture , échec, rêverie. L’après midi on s’arrête et on s’accorde dix minutes de baignade, dans une mer claire et à 27°, dans le plus simple appareil. Un bout de 20m avec une bouée est lâchée et deux baigneurs sont aux milieu de mer Ionienne. Eau à 27 °. Comme dans la baignoire mais en plus grand et plus profond. Alain n’a pas voulu tremper : il n’avait pas pied !!!!
Le lendemain pourtant il se jetera à l’eau.
L’occasion de prendre une douche à l’eau douce car la chaleur règne même en mer.
18h locale. Position allongée mais en 38°03,678 N et 19°22,570 E. C’est la mer la mer et la mer. Au GPS reste 158 Nm et 35h de nav pour atteindre le bas de la botte (37°52,65N-16°01,20E)
Nous avons droit à de superbes levers et couchers de soleil.
Vendredi 2 septembre 05h00
Nous somme en vue des côtes Italiennes. Nous voila revenu dans en Méditerranée occidentale. Le détroit de Messine passe bien avec un peu de courant portant au nord. Nous croisons beaucoup de ferry et quelques pêcheurs et des paquebots de croisière.
Pêcheur paquebot
phare de Messine
Nous décidons de continuer vers Tropéa, joli port parait-il. Nous avons utilisé 100l de gas oil (réservoir 200l) pour 200Nm donc il en reste assez pour faire 50Nm de plus .
Dépassé le détroit vers 12h, plus une goutte de vent. Le Perkins tourne depuis 52 h sans pb. C’est rassurant un moteur en bonne santé (voir mon épisode Bonifacio/Athènes). Nous subissons quelques courants contraires pendant 5à 6 mille, puis c’est le calme plat. Une mer lisse comme un lac. Arrivée à Tropéa à 18h30.
Donc hier l’arrivée de nuit dans Messalonghi s’est bien passée. Les pêcheurs du port qui râlent un peu. Ils ont du déplacer leur matériel, mais c’était pour la forme, ils nous ont donné un coup de main pour amarrer.
Ce matin réveil à 6h pour réparation du feux de route avant (rouge et vert). Le câble électrique s’était détaché de son support et arraché lors du dernier mouillage. Réparation effectuée avec succès. On retire les amarres à 7h.
J'en profite pour vous présenter mon nouvel Le chenal prit de nuit en sens inverse
équipier Ralf; qui à déja fait l'aller
Port Camargue -Athènes
Vent quasi nul. Le fichier météo récupéré hier soir sur internet nous prévoit un vent de l’ouest 10 nœuds jusqu’à mercredi. Donc on avance vers Argostoli une étape de 50 nautiques. Repas à midi (après le petit ouzo quotidien, c’est le bien être du marin) pour anticiper la houle qui va se lever (Spahetti sauce à moi) .Comme hier le vent se lève vers 14h pour 15 à 18 kts. Nous sommes à 4 nautiques de la pointe sud Argostoli. J’aurai bien aimé qu’il attende 1 heure de plus pour forcer. Bon on va faire avec. Nous doublons cette pointe pour faire cap vars l’entrée de l’île. Las le vent tourne aussi et passe au 270 ( yes com dab !!). La houle se forme, au lieu des 6 kts de vitesse attendue on se traîne à 4,5 kts. Arrivée au port prévue : 19h30.
Tant que j'ai une photo parce les fans vont me les arrachées (les photos) voila l'équipe gagnante.
Ce n'est pas une pub pour ultra brite
Eh bien non nous sommes à Missolonghi, mais voila pourquoi.....
Avant de partir pour Rocella, nous avons quelques petits travaux à effectuer. Hier pendant les vérifications d’usages, nous avons constaté, que le réservoir à eaux noires, déversait dans le WC. Résultat celui ci est plein après 5mn. Après démontage du clapet anti-retour, nettoyage et remontage, première surprise : les vis qui maintiennent la pompe sont foirées, elles ne tiennent plus rien. Nous les avons remplacées par des vis à bois plus grosses . Après essai, il s’avère que le clapet est mort. Nous ne pouvons pas naviguer avec le risque à chaque vague de noyer le cabinet de toilette. Nous décidons d’installer un robinet d’arrêt entre la pompe et le réservoir d’eaux usées. Mais voila nous sommes dimanche et tout est fermé. Donc ce matin à l’ouverture des magasins nous partons à la chasse aux magasins de plomberie, bricolage, jardinerie et autres fournisseurs de vannes. Nous en avons trouvé 3 qui aimablement nous ont ouvert leurs stock. Enfin on trouve une solution de vanne correspondant aux raccords et au tuyau que nous avons à bord. Heureux de trouver aussi rapidement une solution fiable, nous voila à 2 dans ce réduit qui glisse et où 4 mains sont nécessaires. Première action : couper le tuyau où se trouvera la vanne. Pour cela il faut vider ce gros tuyau dans la douche. Là le moral à prit un coup. Nous avons vidé le tuyau mais aussi tout le dépôt de calcaire qui y habitait. C’est passé dans la bonde qui s’est bouchée. Première réaction dévisser la bonde pour la nettoyer : patatras …. A peine dévisser elle descend dans le fond du voilier avec son joint et le tuyau. Stupéfaction : comment peut-on faire un montage aussi merd…..que. Calmos les mecs. Pas d’affolage mais put… de bor …de m….y en a marre de ces cou..lle qui nous tombent dessus depuis plus d’une semaine. Après un temps de réflexion nous mettons en place une technique qui devrait nous sortir d’affaire pour nettoyer et remonter tout ce qui vient de tomber. A coups de ficelles, crochets fait main , manche à balai, petits doigts et d’autres astuces, nous arrivons à remonter l’ensemble. Ouf une bonne chose de faite. Maintenant il faut nettoyer le filtre de la pompe de la douche qui doit un tantinet être crado. Mais là encore pas facile. Démontage dans une position inconfortable des 4 colliers, du filtre. Nettoyage et remontage prennent encore ½ h. Maintenant on s’attaque au PB initial. Après démontage de la porte sous lavabo, mise en place de ce tuyau pas facile à caser, sciage à la longueur, installation de la vanne, remise en place sur le réservoir eaux noires, essai. Ils sont concluants, nous n’aurons pas d’eau de WC dans la douche. Il est 11h30 nous pouvons larguer les amarres.
Le chantier
Avant pose de la vanne Cuvette qui va déborder
La vanne ne cours d'installation La vanne installée
La bonde douche s'est tirée dans le puit de la quille
galère pour récupérer et remonter tout ça.
Sortie du port . On enclenche le Pilote auto. Mais lui aussi se rebelle , il ne veut pas tenir. Pas de solution miracle, la scoumoune nous poursuit. Il va falloir barrer à la main les 1000 nautiques restant.
Le vent est au portant, nous sommes à 5 nautiques de Patras. Que fait le vent : il fout le camp. Moteur. 1h après il revient (le vent ) mais dans le nez pile au cap que nous devons faire (270°) à 15 nœuds.
Re put…de bor… de mer….plein le c….
On attend avec impatience le prochain coup du sort . A suivre………….
17 h nous sommes à 18 nautiques de Argostoli. Le vent continue de monter 20, puis 23,24 la houle enfle, le moteur à 2400tr/mn nous tire à 3 nœuds. On se fait secouer , on prend des embruns.
M…..,m……,m….
Nous décidons de retourner sur nos pas, on ne peut pas croire la météo. Nous devions avoir un régime nord pour 5 à 10Kts, rafales à 15. Direction Missolonghi à 17 Nm.
Ce sera rapide avec le vent dans le dos, vitesse GPS 6,6 à 7kts, facile…… Mais non après 1 h de voile, pétole, m….,m ….., et rem……
Nous continuons avec une arrivée prévue de nuit. On verra….
20h20 le soleil s’est planqué, les phares commencent à scintiller. Lequel est le notre ?????
A suivre.
La route s'est poursuivi au moteur à 7 noeuds pour ne pas arriver trop tard au port. La rentrée de nuit dans un chenal étroit et long de 2Nm est une première pour moi. ET hop ça s'arrose , un petit coup d'ouzo.
Arrivée à quai, petite engueulade des pêcheurs qui ont été obligés de déplacer leur matos. En même temps c'est un port.
2 oeufs aux plats par personne, un coup de rouge, un fruit et hop au dodo pour les uns, chasse au WIFI pour l'autre. J'ai mes fans de blog il faut que je les abreuves de mes histoires.
Voila journée terminée et c'est tant mieux je ne ferai pas ça tous les jours.
Ce matin devait être encore un beau matin suivi d’une belle demi journée de navigation.
Départ à 7h pour éviter les 25 à 30 nœuds de la mi journée. Dés le départ le vent est déjà à 20 nœuds au portant. BON VENT file 6 nœuds sous génois seul. Nous arrivons en vue du petit port de Lépante caractérisé par les deux tours et des remparts qui protègent son entrée. C’est à ce moment que les choses se gâtèrent. Le pilote automatique qui depuis le début de la matinée s’obstinait à ne pas rester enclenché, déjante. C'est-à-dire que les deux couronnes qui tournent l’une dans l’autre se séparent, libérant une poulie cassée, qui à son tour bloque la direction. Galère galère. Préparation de la barre de secours. Au bout de quelques minutes j’arrive à ôter ce galet libre et la barre redevient facile. Pas de discussion , direction Patras. Passage sous le pont : grandiose.
Arrivée à Patras avant le coup de vent quotidien. Démontage de la barre. L’axe d’un des galets est en effet cassé. Reste plus qu’ percer l’ensemble pour refixer à l’aide d’une vis et d’un écrou. Ce qui est fait en une heure et ça fonctionne.
Les deux couronnes. La roulette cassée.
Le pont Passage sous le pont et le mat de BON VENT