C’est avec du vent secteur nord que nous quittons Epidhavros pour Athènes où une bonne partie des skippers vont changer d’équipages.

Le temps est beau, la mer légérement houleuse.  Un avis de coup de vent imminent est annoncé dans notre secteur. Préparation du voilier, rangement à bord et prise de ris. Le coup de vent est là au détour de l’ île d’Angistri que nous venons de doubler. Le vent atteint 25 Kts et  file à 6, 5Kts. Enfin de la voile.

Arrivée Athènes                 

Nous arrivons devant la marina Kalamaki est là surprise les skippers qui étaient devant nous, se font jeter : pas de place. Direction marina Neon  Faliron que nous avons mis plus d’une heure à trouver, après avoir fait plusieurs ports. C’est là que le moteur a décider de faire des siennes . Proche de la cote, vent 20 à 25 Kts,  voiliers de régate dans tout les sens, yachts à moteur entrant et sortant, écoles de voile et passages étroits nous ont fait un peu  criser. Nous décidons de remettre sous voiles en attendant que le moteur refroidisse un peu. Remise en route et accueil par un « Zodiac » de la marina. ¾ d’heure pour nous amarrer au ponton, à cause du vent. La surprise est grande devant les tarifs exhorbitants . C’est une marina où il n’y a que des yachts de plus de 20 m. Les plus grands faisant plus de 50 m.

C’est le moment des adieux avec mon équipage d’hommes et les soucis de récupération de mon èquipages  de femmes. Tout se passe à peu près bien, mais pour d’autres 5 heures après atterrissage à  l’aéroport , les passagers n’avaient toujours pas retrouvés leurs skippers .

En ce qui concerne le moteur , je décide de faire venir un mécanicien pour faire la vidange et le nettoyage du réservoir.  Le fond du préfiltre est noir de poussières et autres scories.

Le mécano arrive le lendemain matin.  Diagnostic : Cuve polluée. Vidange effectuée, mais pas de trappe de visite pour nettoyer. Nous sommes le week end de Pentecote, les grecque sont commes les autres. Mardi 14 si tout va bien nous partirons vers Kéa avec un réservoir propre .

Nous mettons à profit cet arret obligatoire pour visiter Athènes avec un petit à l’Acropole.

       OLYMPIC STADIUM

Dimanche invitation par un voilier de notre armada, à aller faire une virer sur l’ile de Egine à 16 Nm. Belle traversée, belle matinée mais qui se termine par un orage avec retour précipité au bercail.

Nous sommes parqués dans un endroit où il n’ya pas de commerces, proche de l’Olympic  Stadium, en face d’une boite de nuit qui tonitrue de 22h à 5h du matin. C’est l’enfer ………….

Vivement que l’on puisse partir.

Parti de Korfos Vers 9h par un vent de 5Kts, c’est evidemment le moteur qui a été encore sollicité.

Transit sans encombre, mais l’arrivée fut différente. Le moteur nous refait des siennes . Le moral prend un coup sur le casque. A l’arrivée comme on en prenait l’habitude : démontage du préfiltre gas oil. Très joli mouillage sous la protection bienveillante de l’église orthodoxe du village.

Préparation de l’annexe, un coup de rame, discussion avec un taxi pour avoir une bon prix sur le site grecque d’Epidaure autour de son theatre magnifiquement  conservé . La sonorité dans ce theatre est telle qu’au centre de la scène un chuchotement s’entend dans tous les gradins.

Après cette visite sous le soleil, nous avions mérités une bonne part de moussaka à la terrasse d'un restaurant.

L'après midi se termine par une baignade où j'ai pu découvrir des espèces d'oursins non répertoriés.

                                   OURSIN MIKO                         

                                OURSIN AMSTEL                       

La soirée a réuni tous les équipages de voiliers sur la plage pour un appéritif dinatoire. Chacun avait préparé sa spècialité ou tout simplement ce qui restait à bord de consommable. La boisson était largement approvisionnée et la soirée se termina tard dans la nuit.

7h, le soleil pointe son nez derrière les collines. C'est parti pour une nouvelle journée de navigation. Pas de vent, le moteur tourne bien 6,5Kts à la pendule. Itéa se perd dans la brume. 11h nous sommes à 17 Nm du canal.

Le vent forci pour atteindre 25Noeuds, dans le pif, pas de chance .

Arrivée devant le canal fermeture de l'accès par un pont immergé qui remonte à la surface.

Il nous a fallu attendre 1h30 pour pouvoir s'engager.

L'instant est grandiose.

Arret après le passage pour payer l'octroi. 160 € c'est cher.

Nous reprenons la route avec un vent protant de 15 Noeuds, pour rallier Korfos à 10 nautiques du canal sur le Péloponèse. C'est un endroit charmant et nous sommes accueilli par les restaurateurs qui nous aident à nous amarrer. Le soir restau : normal.

- Missolonghi   Patras  5 juin 2011 ( 21 Mille nautiques ou Nm)

Départ de Missolonghi  avec un vent de 8 noeuds , nous espérions un peu plus. Cette fois les dieux nous ont exaucés. Après une navigation de 2 heures, le vent du nord s’est levé soudainement, 15-20-25-30 puis rafales à 32 nœuds et 40 pour certains. Des creux de 1,5 m à 2 mètres commençaient à se former et au bout de 4 heures Y EN AVAIT MARRE . Nous avons finalement  atteint  Patras au lieu de Trizonia  petite ile du golf de Messine.

Le soir sortie en ville (totalement inintéressante) dans un resto moyen. Heureusement pour égayer notre soirée, nous avons pu assister à une représentation de danses folkloriques.

Argostoli  -Missolonghi  4 juin ( 64 Nm)

Nous Quittons Argostoli, petit port sympathique vers Missolonghi,

La mer est calme et nous attendons de virer la cote sud pour toucher le vent prévu par la météo.

Celui-ci arrive à 12-15 nœuds on commence à se régaler . Las dés que nous doublons le cap le plus sud ouest de l’ile 2ole nous fait un bras d’honneur et fui vers d’autres horizons. Nous devons mettre  la risée Perkins en route. A 2400 tr/mn la machine nous tire à 6,3 Nœuds. La mer est maintenant calme et juste notre sillage et quelques cargo rident la surface de l’eau. L’entrée dans le golf de Patras est paisible et nous entrons aussi calmement dans le canal de Missolonghi.

C’est un port de pêcheur dans le golf de Patras. Dans cette plaine de marécage , on fait du sel. On accède au port après avoir remonter un bras de mer de 2Nm.

Nous mouillons l’ancre et au bout de 30mn un coast gard vient nous déloger pour nous demander de nous mettre à quai. Pourquoi pas se qui nous donne l’occasion de faire un petit resto.

La nuit est calme . RDV demain pour de nouvelles aventures.

Rocella petit port tranquille, petite ville tranquille. Le port situé à l’est de la ville est très calme. Quelques  voileux , une pizzéria, internet facile. Pour faire le plein de carburant, il faut emprunter un tricycle et avec des jerrycan faire le chemin station port.

Nous décidons de partir deux heures avant la flottille. La veille nous avions eut des problèmes d’accélérations subites  du moteur. Nous avions nettoyé le préfiltre à gas oil et le filtre à air. L’idée était, si la panne se reproduit dans les deux heures nous faisons route vers Crotone situé à 60 Nm.

Après 1 heure 30 de route au 060°, nous décidons de faire route vers Argostoli, cap au 90°.

La nuit se déroule sans incident avec des périodes de faibles vent s et des périodes de calmes plats.

A 60 Nm de l’ile de Céphalonie, reproblème d’accélération. Nous décidons de refaire un nettoyage du préfiltre  gasoil. Il est noir de suie et de dépots.  Redépart et après 20Nm , même symptômes. Nous avons nettoyé 4 fois le filtre en 60Nm. La panne était trouvé mais pas réglée.

Un voilier de la flottille (PIKOU) pas très loin de nous décide de nous attendre pour eventuellement nous remorquer.

      Admirez le miroir de la mer.

 Arrivée céphalonie         

Arrivée en Grèce bien après les autres après 196 Nm et 48 h de navigation. Ils nous attendaient pour nous amarrer et nous offrir le pot de l’amitiée.

Le lendemain matin jour de repos . Il a été mis à profit pour vidanger le réservoir, nettoyer, le préfiltre à gasoil, changer le filtre gasoil et après essai concluant, décidons que ça marcherait.

Tourelle d’entrée du port de Argostoli.  

La flotille à quai   

Cygnes  dans le port                                                                      Equipage Pikou                          

Jour de lessive au port     

Moment détente au resto    

Comme depuis le début de cette croisière, le vent n’est pas au rendez-vous. C’esst génial pour la chaleur , la beauté des mouillages, mais le transit se fait au moteur, et ça c’est pas bon ni pour la planète, ni pour les porte feuilles. Certains ont vu des baleines .

Le détroit se précise  au loin signalé par deux énormes pylones  électriques.

Nous nous y engageons et après 2mn on s’aperçoit que le courant et contre nous (approximativement 2,5 à 3 Kts). Notre vitesse sol n’est plus de 2,1 Kts et on marche « en crabe ». Nous croisons des pêcheurs d’espadons , caractérisés par la hauteur de leur mat et la longueur de leur étraves. Sur le mat il y a deux à trois guetteurs et à l’avant un balcon permettant au harponneur (nous le supposons) d’accrocher le poisson .

Nous continuons vers le sud où nous croisons une quantité impressionnante de ferries, qui relient les deux rives.  Les rives sont bordées d’habitations hétéroclites : batiments modernes, hotels, usines, cabanes de pêcheurs.

 Le paysage se déroule devant nos yeux comme un film. Nous en profitons.

Les ferries se croisent devant l'étrave et l'on se doit de les éviter.

Le soir et presque installé lorsque nous sortons du détroit .  L’Etna se profile vers l’ouest.

Nous faisons route maintenant vers l’est et les lumières de la terre scintillent. Les phares allument leurs lanternes. Dans la nuit le vent se lève un peu et retombe aussitôt .  Au petit matin lorsque l’horizon s’éclaire nous avons le plaisir de filmer une troupe de dauphins qui jouent avec la vague d’étrave

Rossela  Ionica est en vue. Il est 8h30 du matin le port se réveille et notre flotille et au complet.

L’après midi nous effectuons une petite sortie voilier pour jeter l’ancre à 200 m d’une plage. L’eau est à 21 °, claire et le fond de sable à 3,5m. Baignade, douche , sieste, retour au port.

Chateau de Rocella Ionica

Nuit tranquille. Départ demain matin 6h pour rallier Argostoli en Grèce.

 L'équipage en pleine forme

Départ de Bonifacio vers 8h , baignade dans le goulet d’accès pour les plus courageux (eau 18°, Frank et Ralf).

8h 30 en route vers la Sardaigne, mise ne place du pavillon italien, petit déjeuner en mer sous voile et moteur. La mer est calme et le vent faible, la visi supérieure à 10 km.

Arrivée dans les iles Magdaléna.

Vers 1 » heure arrêt dans la cala Caletta pour un déjeuner et baignade dans une limpide et à 19 ° ;

14h route vers La cala Brindichi toujours au moteur oU nous arrivons vers 19h30 après les autres comme d’habitude. 

Mercredi 25 mai 11

Départ du mouillage vers 6h vers Caletta distant de 12 Nm , ou nous décidons de nous arréter, le temps de faire le plein de gas oil , d’eau et acheter du pain . Frank nous régale par l’achat de quelques charcuterie.

Nous prenons un cap au 125 pour une traversée vers Ustica de 205 Nm (40 h). Nous touchons du vent après avoir parcouru un trentaine de milles. Toutes voiles dehors nous filons à 5,8  - 6 Kts . Cela ne dure que 2 heures et nous devons nous résigner à mettre le moteur en route.

La nuit est calme (Vent 0, mer plate) et au lever du jour pendant mon quart, j’ai la chance d’apercevoir des dauphins qui viennent accompagner le voilier pendant quelques minutes.

Dans la journée la mer et le vent sont calmes, Ralf décide de faire une baignade dans le « grand bleu ». Nous avons hérité d'un passager clandestin. Un pigeon bagué.

Nous arrivons à Ustica vers 19h où les autres équipages nous ont gardés une place dans le port.

Soirée avant départ de la croisière d’Oc    

Les instigateurs de cette croisière nous ont proposés une soirée réunissant les équipages.

Voici les poupes :       

Ce fut une soirée chaleureuse grâce à Vincent l’empereur du BBQ et Josette préparatrice en chef des festivités.

Le départ du 21 fut proposé vers 7h mais certains plus matinaux ou plus préssé de partir doublèrent les feux de Port Camargue.

Les 70 Nm de  PC à La Ciotat furent parcouru en 14 h (au moteur) avec des escapades dans les calanques de Cassis. Mouillage tranquille devant la plage des Capucins.

Bec de l'aigle à l'entrée de La Ciotat

Départ le 22 à 6h direction les Embiez, puis cap au 124 sur Bonifacio. La météo annoncée prévoit le calme, c’est donc ce que l’on a eut. Nuit claire et étoilée, la lune s’est invitée sur le plan d’eau vers  3h du matin éclairant la mer lisse comme un miroir. Evidemment nous avons croisés et nous nous fait doubler par les ferries et cargos de toutes sortes. Nous ne sommes jamais seuls  , on voit ou on entend (VHF) toujours une présence.

Vers le petit matin après le levé du soleil sur les montagnes corses  nous avons croisé une « flotte » de dauphins .Pas le temps de prendre une photo .

Il  est 7h50 en ce matin du 23 mai. Bonifacio est à 48 Nm et nous y serons vers 15h. Toute la traversée aura été faite au moteur à 2000- 2200tr/mn à la vitesse de 5 à 6,5 avec une pointe à 7,2 Kts sans doute dû à un courant bienfaisant.

10h patatras. L’alarme pression d’huile retentit. Rapide coup d’œil dans le compartiment moteur et surprise : au moins deux litres d’huile barbote allègrement au gré de la houle. Le joint entre la pompe à gasoil et le bloc moteur est défectueux et un filet coule sans discontinuer (mer…., shi.., sheiss….). Après plusieurs coups de fil infructueux à différents  réparateurs de moteurs marine , je comprend que je devrai me débrouiller   tout seul. Décision est prise de resserrer les 4 vis. Que nenni, la fuite est toujours là. Nous décidons de rajouter de l’huile et de continuer vers Bonifacio.

A  18h c’est le passage entre les majestueuses  falaises de l’entrée du port  de cette ville. Je décide de démonter la pompe et de voir quel est le problème du joint. Surprise : il est montée à l’envers ,  le haut en bas. Je me lance dans la confection d’un joint découpé dans une boite de lait et après installation de celui-ci la fuite n’existe  plus . Demain nous pourrons partir vers la Sardaigne.